Toutes les drogues (cannabis, haschich, speed, cocaïne, ecstasy, champignons, etc.) agissent sur le cerveau et sont incompatibles avec la conduite automobile. C’est pourquoi les policiers sont formés pour détecter les conducteurs « gelés », peu importe la drogue consommée.
Épreuves de coordination des mouvements
Contrairement à la méthode employée dans le cas de l’alcool au volant, le policier n’utilise pas d’appareil permettant de savoir la quantité de drogue consommée. Il te fera plutôt passer une série de tests sur le bord de la route pour évaluer ta capacité de conduire.
Test du mouvement des yeux (suivre un crayon)
Le policier te fera suivre un crayon du regard et examinera si ton œil produit un nystagmus, c’est-à-dire un mouvement involontaire et saccadé du globe oculaire.
Test de la démarche (marcher et se retourner)
Le policier te demandera de marcher sur une ligne droite et de vous retourner.
Test de l’équilibre (se tenir sur un pied)
Tu devras ensuite te tenir en équilibre sur un pied, en comptant à voix haute.
Ces tests, en apparence anodins, sont difficiles à réussir sous l’effet de la drogue. Si tu les échoues, le policier te mettra en état d’arrestation et te conduira au poste pour te soumettre à d’autres tests.